Denise Arbert

Artiste peintre professionnelle depuis 1995

« Je me souviens de la liberté de mon enfance passée en osmose avec la nature, des nombreux moments où j'aimais regarder depuis ma chambre la métamorphose des formes dans les nuages.


Je retrouvai ce fil conducteur à l'âge adulte au travers des expériences en biodynamie que je fis dans le cadre d'un petit jardin familial : mon ressenti de ce qui vit dans la nature s'affina avec l'observation des variations de texture de la terre, de couleur et de luminosité des feuillages, dans les parcelles qui recevaient des préparations !

Puis, ma sensibilité ressentit le besoin de trouver un moyen d'expression adaptée à cette intense vie que je percevais.

Mon premier stage d'aquarelle sur couches avec Udo Zemboc, qui m'enseigna les bases de la peinture issues du mouvement de la couleur, fut une grande révélation.

Dès lors, je savais que la recherche picturale ne me quitterait pas ! »


Denise Arbert Peintre Colmar
1954 : Née à Nantes
1970-1975 : Études de psychologie à l'université
1981-1982 : Élève privé à l'atelier de Mr Udo Zemboc, 
peintre-verrier St Menoux Allier
1983-1984 : Apprentissage du dynamisme des couleurs au cours de Mr Aenis à Bâle (Suisse)
1984  : Première exposition à Nevers à la galerie des Licéarium.
Depuis 1985, Denise exerce en Alsace comme créatrice et pédagogue en atelier privé.

Un musicien témoigne :
« La notion de temps ne me semblait importante qu'en musique. Sans lui n'existe aucune oeuvre musicale, si courte soit elle. 
En découvrant l'oeuvre de Denise Arbert, j'apprenais qu'il existe également un élément temporel en peinture. Celui-ci prenait peu à peu encore plus d'importance qu'en musique : il me fallait le créer pour apprécier la peinture, alors qu'il est donné en musique.  

J'apprenais à cheminer à travers ces oeuvres, cela me prenait du temps. 

De plus, 
je ne suis jamais arrivé à en réduire l'impression subjective. Alors qu'en musique, on a l'impression que le temps s'élimine avec une connaissance plus approfondie de l'oeuvre, en peinture, ce temps s'étale.

La peinture de Denise a une profondeur, au sens réel du terme. Une plasticité quasiment à l'opposé du trompe-l'oeil. 

Sans utiliser d'artifice, chaque couleur reçoit sa propre dynamique, sa propre vitesse. Celle-ci est au plus haut degré dépendante de la forme qu'adopte chaque couleur. Il s'agit
de tempi comme on les trouve primairement en musique, mais qui ne se découvrent qu'en fin de parcours en peinture.

On sait que la musique n'existe que si elle résonne, il lui faut un interprète. On ne le sait pas encore assez en peinture : celle de Denise n'existe que si on découvre son chemin . Avant il n'y a que des couleurs semblables à celles de nos impressions quotidiennes. Après, il reste cette grandiose impression de temps écarté.  »


M. U.

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